Ces quatre vérités

Je suis dans mon village naturel. J'ai pas envie de copier sur les autres. Je fais la vaisselle à la main car j'y ai des poëles. Je vois à la villes des lignes suspendues, des cordes à linge sale des familles. Je ne suis pas courageux. J'ai fui devant mes responsabilités. J'ai eu tellement à faire, tellement à fêter (têter). La vie est une bombe et j'explose tout.

En revenant de ma maison, hier soir, je suis tombé sur toi et je t'ai dit mon opinion. Mon opinion est publique, surtout dans le privé. Avec mon cha[p-m]eau sur la plage, je bois un verre, car il est reconnu et approuvé que c'est ainsi qu'est le bonheur qu'on doit vivre pour être heureux de l'être. C'est là ma grande satisfaction et je n'ai que faire des ouï-dire, des non-dits. D'ailleurs je ne dis plus rien, je me tais, je me terre. Ok, ça ne plaît pas à tout le monde. Ce qui plaît, c'est d'avoir l'air cool. "Tiens mon melon, il ou elle est trop coule".

Dans mon atmosphère allégée en charbon, graisse, huile, végétaux, animaux à max, minimum je respire la santé. Je n'humilie personne, je sonne toujours deux fois. Un pour la [d-m-l]ouche, une pour l'éponge. Je me lave à heure fixée par la loi. J'ai des bébés plein les bras, car il faut fournir à la nation des armées, de la consommation.