Posté le 17-12-2006 à 09:31:29

Noël dans les choux

plein de bonnes choses à savoir

Par, d'après l'absurde.
Sans avoir fait de testament.
Par un mouvement de colère.
A partir de l'oeuf.
Bienheureux les pauvres d'esprit.
La guerre détestée des mères.
Qui donne vite, donne deux fois.
Dans le dur cachot.
Que les consuls prennent garde.
Prends garde de tomber.
Retour en avant.
Je suis Davus, et non Oedipe.
De la même farine, de la même pâte.
Par l'épée et par la charrue.
L'indignation fait jaillir le vers !
Le bruit, la renommée vole.
La race irritable des poètes.
Les savants ne sont pas d'accord.
Aie ton corps, garde ton corps.
Nous avons un accusé qui avoue.
Les livres ont leur destinée.
Ici commence le monde.
Un État dans l'État.
Dans la queue le venin.
Faute échappée à la plume.
Faute échappée à la langue.
Laissez toute espérance, vous qui entrez !
Ordre clair comme le jour.
Désordre nocturne pour le noctambule.
Plus rien au delà, en deça des mers.
L'arc d'Apollon est toujours tendu.
Ils ont des yeux, et ne verront point.
Toi mon appui, toi mon honneur !
Du pain et des jeux télés.
La montagne est en travail.
Patient parce qu'il est éternel.
À la fin, tel qu'au début.
Mots longs d'une toise.
Un témoin, pas de témoin.
La patrie est où l'on est bien.

Posté le 17-10-2006 à 04:55:48

feu carré

Les moeurs ont énormément changé

Mon prétexte pour écrire l'histoire. C'est ce toit. Le clocher n'existe plus depuis lustres. La cloche transformée en oeuf de poule et le gros coq qui renversa le maire. La structure en carton a pris un coup de sec. Temps. Durée. Circonvolution. Le papillon éphémère et la goutte de rosée descendant nue l'escalier de sapin. Cette région de France comme toutes les régions de France cultive son particularis-
me. Elle a laissé place à toute une série d'animations culturelles et de pouvoir de dire oui. Des distributeurs automatiques de montres arrêtées, des vendeurs à la sauvette et une mutuelle d'assurance sur la mort. Oui c'est nouveau nous assurons les morts. Prendre l'argent là où il y en a, comme Robin des Bois. A la seule diffèrence cyprès qu'il travaille. L'argent de la monnaie. Coeur.

La plupart du cours, l'agent dévale la pente puis la remonte
portant avec lui la bonne nouvelle. Les moeurs ont changé
depuis le Temps. Les moeurs ont énormément changé. Le front
des altostratus, très musiqueux ont apporté la viqne vierge.
Les platanes sont plus forts. Et le père? Le père est remonté jusqu'à l'origine des temps pour s'évanouir dans la réalité, se confondre avec le magma créateur. La ligne de conduite est un dirigeable, et les cercueils sont soufflés par d'aléatoires chimistes. Les affiches placardées sur les murs colorés des instituts représentent des cloches au sourire, ou des conscrits renfrognés. Des luthiers luttent avec passion dans les faubourgs neutres. Moi, ou pas moi, je suis une conscience qui traîne ses savates. Ligne cinquante-
quatre. Un rond dans l'eau, c'est une puce. Un quart de tour et le tour est joué. Deux mètres, de la poudre contre les doryphores, des yeux, des instruments à vent. Des lettres, des virgules et des points. Le verbe être.

Posté le 28-09-2006 à 14:29:36

À cloche-pieds

Être et ne pas être

C'est un non-évènement.
Une bécasse trois quarts, deux dindes et demie, trois livres
de serpents et même heure qu'hier. Mon frère lit le journal.
On y parle plus, seulement d'affaire courante. Pas
facile à décrire. Il a branché l'halogène pour éclairer le
capitaine converti, plein feu sur la candidature.

Le major, accompagné de sa femme et d'un
moineau m'a raconté qu'il avait mis deux jours pour démonter
le verrou des toilettes, et de l'intérieur. C'est réel qu'on
ne le voyait plus. Treize minutes et des secondes. Les parties
indivisibles se multiplient à l'infini. Au secours d'un boeuf
coincé entre deux gnous. Dans la grotte qui sépare les deux
bâtiments, la grand-mère a eu l'heureuse idée de secouer le
prunier. Chef patron explique les différentes façons d'accéder
au pouvoir, la ruse, le dévouement, l'arrivéderchi. Y'en a
pas beaucoup qui y arrivent.

Sur le fond de la grotte, grand-mèrea empilé les noyaux.
Il n'est pas la même heure que maintenant.
D'ordinaire ce sont les esquimaux qui construisent les igloos
très ordonnés. Le comptable vient vérifier le nombre exact
des noyaux. Elle les fait cuire dans une marmite gigantesque.
Il se dégage une odeur veloutée, édulcorée, parfumée de pruneaux sucrés. Moitié, moitié. Elle n'a pas le temps de faire autrement.

Boxon. Elle offre deux pots au comptable c'est un vrai trésor
qui ne sait pas la chance qu'il a d'être fonxionnaire. La
grotte est un peu humide. Un peu de mousse aux abords du ravin. C'est le siècle des divinations. Moins une. A la fenêtre, ma
petite soeur des pauvres appelle. Elle est capuchonnée jusqu'à
sa taille de guêpe. C'est le jour. L'eau s'infiltre. Aux ronces
pour dégager au quartier de lune. Lune rousse. Le phénomène est analogue aux seins deux glaces. Heure. Très froid aux extrêmités. J'ai la bouche pleine de caramel et de pâte dentifrice au fluor.

Posté le 07-09-2006 à 14:02:53

babylone

slave to love

Ne nous opposons pas à la pénétration des forces actives.
Attirons-nous le grand escogriffe. Vivons à fond la liasse
du sentiment coupable. Vous avez coupé la tête du tyran.
Vous l'avez accompagné jusqu'à sa dernière demeure.
Inenvisageable n'est pas patois. Je, comme toi, nous
nous contenterons de ces quelques diatribes:
Il pensait l'objet comme on pense une panse, l'homme
commun comme un animal mauvais.

Les valeurs sont retournées. La libération est proche.
Tu penses pas? Nos goûts sont meilleurs que les
vôtres, tu dois penser comme moi je pense. Car c'est
démocratiquement théorique. Sois sucre si je suis salé.

La relation avec la mer, la matrone, est d'importance capitale
pour le bon développement de la nation, du patriarcat. Aïe!
Pour fixer les idées et simplifier le langage, trouvons la solution
dès l'origine : tournons autour du pot.
Maintenant, en raisonnant plus commodément, jamais ces paroles d'iguane humain ne furent habitées
car la pierre est de souche.
Mais comme un homme qui tousse seul, c'est à son mur
qu'il parla.

J'ai peu étudié avant ces évènements tragiques.
La pluralité des voix est une preuve du multipartisme unilatéral
et nous ne comprenons plus rien. Qu'importe, négocions:
on se résout à pousser le bouchon, ça ne nous concerne pas,
ça nous regarde.

Posté le 05-09-2006 à 14:08:42

oedipus rex (1)

Oedipe est un complexe universel

Nous avouerons les pertes humaines sur le front.
Les messages se font entendre à la ronde arrogante.
Il est simplement nécessaire que les problèmes soient
fondamentaux. Soit, on ira s'il le faut.
C'est se faire douce violence. Tout d'abord la guerre,
terminons le boulot. Nous nous mobilisons si facilement.

L'impasse psychologique: matériel et méthode sur le thème
de la puérilité. J'ai évoqué le fait que si nous obtenons les
moyens diplomatiques d'une armée de nouilles, alors nous
irons loin, pas vraiment.
Il nous faut augmenter les budgets, voir les doubler, même
si c'est choquant. L'aggravation du retard mental chez nos
compatriotes atteint les limites de la décence structurelle
socio-éducative.
Nous vérifions la question avant de poser les barrières
aux réponses. La carence affective du personnage est
manifeste et nous nous appliquons à lui faire savoir.
Inhibé, angoissé face à la menace du petit doigt du grand Max.
Ses troubles sont difficile à faire passer. Je suis en guerre
pour la paix. Des spectateurs assis sur leur conviction
et nounours qui régale.

Posté le 03-07-2006 à 08:48:45

facteur Rhésus

une poule et le coq

L'oeuvre est au monde. Mise au bas. Vingt-quatre heures. Zéro coups. Singulier ou pluriel? Ni l'un ni l'autre. Silence absolu. Mon coeur bat tout seul. Un coup à droite, un coup doux à gauche. Il prolifère. D'âge, d'or. Je me réveille au tout beau milieu. De cette magnifique nuit. C'est le calme plat et l'horizon lunaire.

Les lumineuses en étoiles et des rayons. Au café, l'autre a racheté le bistrot.
Huit heures, l'hélicoptère de l'armée des Urgents frôle la ferme. Deux heures qu'il tourne, dix heures du matin. La plaine est encore nuageuse, les brumes sont épaisses et ne se dissipent pas. Un mirage entre en collision avec l'hélicoptère. L'argenterie frissonne, grince et fredonne d'un air
comique le tchatchatcha de Boris. L'explosion en vol trace une éllipse, s'en suit une éclipse. Le rouge sur fond noir des parachutistes. lisse posent.

Au centre du carré, dans une meule. Les souris fuient. D'autres dansent. La
racine algébrique du grand chêne est coiffée par la soie brodée des militaériens. Nous, sur le palier nous sommes coït.

Il est dix-neuf heures trente-trois. Le verre de ma montre est embué. Il y a eu quelques détonations, des bêtes ont été alignées. J'ai vu le sergent défoncer la rampe qui mène au
grenier. Suivi par son adjoint. Ensuite nous avons discuté. Ma mère a sorti la brioche du four. Brûlée mais chaude et exquise.

On l'a partagé avec le révérand-chef. Le complot a été démasqué. Voici les sauveurs. Ils ont d'abord baillonné le clocher.Ils l'ont dynamité. A six heures, il n'y a eu qu'un seul gros coup. C'était à Pâques. Voici l'oeuf. C'est l'oeuf de Pâques.
Il en a le nom, le goût et la spontanéité. Dressé sur la place, une poule et le coq. Rhésus est revenu parmi les siens.

Posté le 02-07-2006 à 07:54:45

l'oeuf et la neige (7)

Les chemins qui mènent à la vertu sont intransportables

Huit heures. Les barques sont attachées au gîte. Il n'y a pas de poissons. On mangera du chevreuil, quelques brebis, des pâtés et des chippendales. Ca se dilue bien, dans l'eau, avec du savon. Dans un vase que l'on clos. Un
vasistas ouvert indique trois heures. Il donne
juste sur le clocher quinze coups. C'est un vrai révolver qui dévide son dévidoir sur les têtes de pomme. On perd en qualité d'écoute.
Il te ratisse le paysage et mitraille à tour de bras. Même la nuit il ne s'arrête jamais. C'est un gage de stabilité. Dans la maison neuve que nous avons faite contruire, nous posons le
carrelage. C'est un travail long et méthodique, ce pourquoi nous avons acheté un discours sur la méthode. Il n'y a pas à dire. Nous avons mis le certain temps, beaucoup d'coups et des torticolis. Elle s'est mise en jupe pour nettoyer le crottin. Et des collants. La grêle a asphyxié les plants de tomates et nous n'avons pas pu récolter. Nous avons des conserves serties par le quincailler. Je sais pas si des économixtes on en fait.
J'ai dépassé ce stade. A l'école, on fait la fête
du maire. Nous avons décoré les plates-bandes et bâti une structure de
carton. Maire nous a félicité. Nous avons tous gagné, un chèque en bois. Et des paillettes. La remise des prix a duré six heures courtes. Six. Nous sommes sortis sous les applaudissements de la foule et nous avons souri maintes et maintes fois.
Jusqu'à huit heures du soir. Le dîner a passé. Notre père avait foutu les paillasses au feu. Comme ça, par accès de violence.
Par excès d'adrénaline. A cause de son abcès. Vingt coups et un verre de vin cuit au noix dans la bassine en plastique.
Les chemins qui mènent à la vertu sont intransportables, surtout par les
autoroutes informatisées, d'où mon infortune.

Posté le 01-06-2006 à 21:05:09

la balle au bond

un deux trois tu l'auras

Quand on marche, c'est tous ensemble, tous ensemble!
Quand on court, c'est tous ensemble, tous ensemble!
Quand on mange, c'est tous ensemble, tous ensemble!
Quand on plante, c'est tous ensemble, tous ensemble!

Posté le 01-05-2006 à 21:37:34

la crème (6)

clos ouvert

C'est cinq heures du soir, dix-sept coups. Ils ont fini par laisser les vaches dehors et traire que le matin. L'écran des abonnés voyeurs de l'écran avec plein d'exhibitionnistes dedans.

Là c'est ding, là c'est dong.

Ma poule me cause, elle me cause beaucoup d'ennuis. C'est à cause de ses reins. Le canardeau a reçu un chton dans l'bid, il se plaint d'amnésie. La voyante m'a dit qu'il ne faut pas m'inquiéter. Le rebouteux m'a donné des lotions. Il n'a aucune prétention et me considère. Le vent se lève sur la basse-cour et les théories du livre de physique me semblent hasardeuses.

Le trou de onze heures. Le gras est posé sur la table. Cette fois-ci nous avons pris une pause. Mon père est
en face de moi à découper la table. Ma soeur me sert un bock de gros rouge et il y a un amas de feuilles de pissenlit dans l'évier.

Nous buvons la goutte en égrénant le blé, ou du maïs. Les lois de
la nature sont incompréhensibles.

Un coup, un bleu. Mon père me l'a décoché à une heure. Il a pris cet automatisme. A chaque gong des treize heures il m'envoie un m'lon. A treize heures deux coups, en général, l'adjudant me vise au cou et puis à l'oeil. C'est un impressioniste qui se défend d'être raciste, mais ses coups, il ne les loupe jamais.

Deux heures. Au milieu de la rivière, sur un galet géant, je nettoie mes plaies les pieds dans l'eau très
fraîche. J'entends ma mère qui broie. Y'a les porcs qui broutent au pré. En milieu fermé on rencontre peu.
On rencontre lui, puis elle, on rencontre l'enclos.
Le bestiau. Midi sonne dans un quart d'heure.
Après-midi on rentrera les foins. Dieu le veut.

Posté le 28-04-2006 à 19:21:23

cinquième éléphant (5)

je lis ce que je fais, je fais ce que je ris.

Debout tout en haut je

m'accroche à l'ampoule. Je sais qu'il
est l'heure de la messiah. Vingt-six coups soit onze heures.
Dans la chambre, un réveil sonne.

C'est de l'anti-parlementarisme.
Or, il y a l'éternel. L'écran si bien, qu'entre les gens,
il est arrivé comme un écran. L'écran de tous

les instants.
Quelques considérations sur les modalités de la vie complexe
directement liées au contact progressif facile d'accuser le

progrès.
Accusons tous les coupables. Les coups probablement de mon Elise.
Les coups probablement du politique. Les coups

probablement
des écrivasses, les écrevisses. De la part d'un verre, c'est pas normal.
Tu aimerais dialoguer. Tu aimerais parler. Les

mots qui comme uniques
sont des altercations, des slogans, des bandes passantes. Bon.
On s'arrête et on regarde. Le clocher sonne

plus les dix heures.
Il coupe l'arbre à deux. Ceux qui font mal se défendent: 'Nous avons
construit des moitures. Nous avons

construit des chauffe-eaux
à gaz puis électriques. Nous avons inventé la marmelade.'

Et alors? dit-elle.

La rédaction est

notée nulle par la maîtresse, je sais pas com-
bien ça coûte une maison. La valse les cloches qui vont
valser. J'ai valsé sacrément,

dérouillé, car on a pas le droit.
Les insanités. Non non, c'est interdit, garde-le pour soi
jusqu'au bon moment où l'on meurt mauvais,

ainsi est la
définition de la Radiologie Pancréatique Progressiste. Si
vouloir aboutir il faut se renchérir. Tenter le soi.
Le but à

plaindre. Mais: il ne faut surtout pas parler des à-côtés
des routes (dans les fossés l'écoulement), ni voir où conduit
le tout-à-l'égout

propre. Juste sentir sa propre fleur d'odeur.

Posté le 16-04-2006 à 10:02:36

la fonte

ce qu'il me reste

Quatorze comme douze ou quinze ne prend pas de 'S' au

pluriel.

On écrit les treize, mais les uns les huns et le deux est au

pluriel. Deux n'est jamais singulier. L'orthographe est



inventée quand j'en parle à la chaire qui relie liée les devoirs,

les fortes en orthographe peuvent rapporter le sens du

nouveau, le

remplacement d'la lettre ou les tonalités sonores. Je n'ai pas

d'exemple en tête. Une heure, dans la cuisine où

nous nous

nouons de nourriture terrestre, et de la matière texte.

Oui nous mangeons les oeufs du réservoir. Nous

incluons

par quatre dans des cages qui suivent leur âge raisonnablement

respectablement pondent nos oeufs plus ou

moins.

Où en suis-je? Nous les mangeons, les gobons, en aspergeons

les parois tendrons de nos estomaques. C'est au prix de

ferveurs

durables, en nous essuyant chaque jour le front que vous

soufflerez le boeuf.

Dimanche, le repos. Nous ne

comptâmes plus les nombres de

cous, de coups sonnés dans le son du bâtiment. Ils sont extrê-

mement nombreux surtout à

partir de dix heures du matin. Le

dimanche aussi nous nous réveillons à sept heures et le coq

chante, sous le plomb du fusil

voisin. Lait. Au bol de terre

cuite et émaillé mes lèvres rouges et gonflées s'abreuvent

de ce merveilleux liquide. Huit heures

moins le quart, je le

sais car j'ai entendu les trois coups (trois coups qui sont

en vrai divisés et ce sont des doubles coups qui

sonnent). J'ai

posé mon élément sur la table à carreau. Au grenier la salle

de bain n'est pas encore nettoyée, ni terminée et

je me rase

dans le bidet. Les murs en placô reluisant. Ma brosse à dents

est en bas. Comme le chat est dans l'escalier, je le

bouscule.

Posté le 10-03-2006 à 21:30:53

le clocher (2)

la vie des pins et leurs auréoles respectives

Le clocher à quinze heures

sonne trente-quatre coups. Il est
quinze heures et dix minutes, il ne se passe rien. Pas de
creux, pas de vague, nous n'y pensons

même plus. L'emprise de
la Frise est indéniable. La fiancée du cariste est appelée
la Frise. C'est bien ça. Un giron froid. Dit de la

Céleste
Nouvelle. Seize heures sans heurt. Dans l'heure qui vient, il
se passera un bon nombre de coups. Nous avons l'habitude

de
recevoir car Pieu donne au centuple. Nous nous baissons
pour embrasser la Terre et les paluches dans la house

nous
remercions Pinte de nous organiser. Quelle heure est-il?
Aujourd'hui c'est jeudi. Il est neuf heures du soir. Vingt et
une

heures ou bien neuf heures du soir? Non la cloche ne va
tout de même pas sonner quarante-deux coups, quarante-deux
coups et les

quatre qui notifient les quatre quarts de l'heure.
On y épuiserait le chronomètre, et puis nos âmes. L'âne est
allongé dans le champ,

on l'a jamais vu comme ça.
Quatre heures, le temps compte vite quand on passe à côté.
Dans l'immédiat, la cloche sonne quatre

coups, un puis deux,
trois et puis quatre. Nous ne goûtons pas car nous sommes
loin de la maison. C'est à huit heures que nous

trairons les
ouaches. Huit heures du soir, je veux dire vingt heures. Soit
quarante quatres coups dans la gueule. Nous devrions

manger
pour huit heures mais il y a ces mille vaches à braire donc
nous mangeons vers dix, vingt-deux heures trente. Faites-

le
compte. Après nous dormons bien reposés.
Sept heures, la coche, la mouche du coche qu'est cette cloche
vient de sonner pour

la seconde fois la bagatelle de sept
coups et nous sommes parfaitement éveillés. Le temps est au
beau, quelques grains de sable dans

les cheveux du bonheur.

Posté le 19-03-2006 à 20:58:45

le clocher (3)

l'ivresse de la révolution

Soir on bâille nous particulièrement. On bâille.

J'entends d'ici me dire le luthier me rabâcher qu'ils doivent pas batailler et m'envoyer quatre torchons dans ma abajour. Il descend la joue. Je sors de l'entreprise où j'étais à confesse, sous les coups de bambou du paratonnerre, notaire du corps de
Mieux c'est le choriste qui parle. Il est huit heures. Le cramé m'envoie en moitié, en demi, demi-heure quatre coups.
Descendant les marches de pierre satinée, comme de bien entendu, elle me somme de se dépêcher et de rentrer avant les douze coups de six heures, non minuit car nous sommes hier soir. Ici en hiver le jour tombe comme une bombe. En-dessa du coupe-gorge parmi les béas des cataplutes. Je mets à peine cinq minutes pour rentrer chez toi je vois mon prière qui raizone. Je lui dis mais il ne m'entend pas. Qu'est-ce que je lui dis, la scène du confessionnal?
Pour quoi faire? Bref dans la demeure je pose mon doigt
dans la chasse et je fais son devoir chivique.
Être étudiant c'est... car jamais... Où irons-nous?
Nous ferons les sous-chômeurs sur-diplômés.
Galbés et entrepostés c'est selon. Selon l'airdutemps, qui
passe pour certains qui ne s'arrête pas pour d'autres. C'est sûr.
Dans ma collection il y a des faïences et des chiens de crépon.
Dix ou huit coups, en comptant ceux-là, quoi qu'il arrive,
ça fera toujours plus. Et puis les coups viennent du même endroit, c'est plus solide. Construit en basalte forêts de
conifères, c'est pour pas salir. Ne s'arrache pas les cheveux qu'elle te crie sa mère. C'est une mersonne tranquille qui ne s'est jamais soufflée. Il y aurai de quoi. Nous vivons aujourd'hui, sans parler à l'autoroute neuve qui glisse au coin de la vallée.

Posté le 04-03-2006 à 08:29:23

le clocher (1)

l'effet des cloches sur le comportement humain

Zone. Il zone tous les
quarts d'heure. Est-ce la zonnette
d'alarme qui zonne ainsi tous les quarts depuis le temps?

Le clocher sonne une fois pour
noter le quart de l'heure, il
sonne deux fois pour noter la demi-heure,
trois fois pour noter le trois quarts de l'heure et
quatre fois il sonne pour
notifier les quatre quarts des heures.

Il tonne l'heure, par exemple, si il est dix heures sur
toutes les montres de France, le clocher, après avoir sonné ses quatre quarts d'heure, chonne dix coups. Et re-belote, car deux minutes après il sonne encore dix coups. Jusqu'au prochain quart d'heure, où il sonnera un coup. Le son de la cloche qui indique les quarts est différent du son de la cloche qui bonne les coups des heures.

Entre chaque raisonnance, il se passe quinze minutes.
A peu de chose près. Est-ce aliénant?
Mais pas du tout, c'est au rythme de la cloche que nous
allions travailler.
Et la nuit? La nuit la cloche berçait nos rêves.
Cloches nous sommes.

Maintenant nous n'entendons plus la
cloche car nous y sommes
habitués. Nous mangeons le porc aux douzes coups de midi. Même si nous n'avons pas faim nous
mangeons le cochon. Car il est
midi il y a la cloche qui ne déconne pas.
A quatorze heures, le café sent encore et nous sommes
repartis. Nous attendons d'avoir entendu sept coups,
nous nous levons de table et entendons le
dernier coup des quatorze lorsque nous franchissons
la barrière de métal. Il est deux heures, c'est noter comme sur du papier à musique.
Tout l'après-midi, derrière presque chaque
coup de bèche, il y a la cloche mais nous ne l'entendons pas.

Posté le 02-02-2006 à 21:07:12

aphone

tobiorno

J'ai vu la faune
J'ai lu la flore

Le monde se divise en deux

:
Ceux qui salissent
Ceux qui nettoient

Mais parfois je suis très fatiguée,
Le vent est lourd jusqu'à ma pomme
Et je

me traîne comme une épave.

Aujourd'hui par exemple dimanche,
Mes doigts ma peau ma gorge violette
Comme un citron et

les dents ozone.

Il siffle. Il soulève. Il me plaît à lui dire que...
De derrière sa vitre en demi-teinte
À peau de rocher doux et de

pêche enveloppée,
Je soupe face à la télé.

Posté le 10-01-2006 à 16:00:00

absolument relatif

quanta toi

Il y a dix millions d'années,
Descartes n'était pas né,
La Terre tournait toute seule,
La Terre tournait toute seule.

Dans dix millions d'années,
Descartes sera mort,
La Terre tournera toute seule,
La Terre tournera toute seule.

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